Guide pratique sur la vente et le rachat d’entreprise

rachat d'entreprise

La reprise d’une entreprise connaît un essor important ces dernières années. Elle est nettement moins risquée que la création d’une nouvelle boîte. En effet, dans le cadre d’un tel projet, le repreneur bénéficie sans trop d’effort d’un marché déjà ouvert, d’une clientèle qui lui est d’ores et déjà fidèle, ainsi que d’une équipe et de fournisseurs de confiance. Les risques commerciaux sont donc plus ou moins évités. Malgré tout cela, il faut quand même rester sur ses gardes avant d’entreprendre un rachat d’entreprise. Pour ce faire, plusieurs éléments doivent être examinés de près pour éviter le déficit ou la faillite totale.

Bien évaluer les entreprises à reprendre

Le rachat d’entreprise est seulement fiable et intéressant si les entreprises à reprendre affichent une grande potentialité. Pour en être certaine, l’estimation de la valeur réelle de la boîte en question s’impose. Afin d’y parvenir facilement, les preneurs utilisent généralement 3 méthodes d’évaluation. La plus courante est l’application des profits nets, notamment un coefficient tiré des observations du marché. Cette méthode est efficace, mais demande beaucoup d’attention. À vrai dire, les chiffres d’affaires peuvent générer des bénéfices différents, même à taux égaux.

Par ailleurs, connaître les bénéfices réels du fonds à évaluer n’est pas toujours une évidence. C’est la raison pour laquelle il vous est plutôt conseillé de prendre le temps d’évaluer correctement la valeur du fonds par le biais des chiffres d’affaires. En ce qui concerne la deuxième option, vous pouvez tout simplement vous référer aux barèmes professionnels pour vérifier les transactions d’entreprises. Le plus souvent, les administrations et les tribunaux privilégient cette méthode en prenant comme référence les chiffres d’affaires. Cependant, les chefs d’entreprise peuvent également utiliser ces barèmes en veillant toutefois à bien corriger les résultats obtenus selon des caractéristiques particulières de l’affaire.

La troisième méthode consiste à faire l’évaluation de l’entreprise individuelle par le biais de la rentabilité générée par son activité. Pour cela, il faut tenir compte d’un indicateur crucial, à savoir l’excédent brut d’exploitation « EBE ». Ce dernier correspond à la ressource brute offerte par le capital économique de l’exploitation. Pour en savoir plus sur l’évaluation d’une entreprise individuelle avant l’acquisition d’une entreprise, on vous invite à vous rendre directement sur ventes-entreprises.com.

Évaluer les parts de société

Il s’agit ici d’une étape cruciale dans l’acquisition d’entreprise. En fait, lorsque vous procédez au rachat d’une entreprise, vous acquérez automatiquement un fonds. Vous êtes aussi impliqué dans un actif circulant, comme les crédit-clients, les stocks et la trésorerie. En l’occurrence, vous vous obligerez à poursuivre le paiement du passif, à court terme ou à long terme. Pour information, le prix des parts est fixé d’après le calcul de la différence entre la valeur du fonds, les immobilisations financières et l’actif circulant comme les stocks, les créances clients, les disponibilités.

En outre, vous n’êtes pas à l’abri des passifs sociaux comme les dettes fournisseurs, les dettes fiscales et sociales et le reste. Tout cela pour dire qu’il devient crucial de déterminer avec exactitude la valeur des éléments du fonds qu’ils soient corporels ou incorporels. En effet, leur valeur correspond à la valeur au moment de rachat d’une entreprise. Enfin, vous devez tenir compte de la nature de l’activité sur laquelle l’entreprise évolue. Le contexte économique dans lequel elle se trouve et la possibilité de cession d’entreprise doivent également être pris en compte. En cas de problème dans cette évaluation, le recours au service d’un expert-comptable ou un juriste spécialisé s’impose.   

Vérifier l’avant-contrat avant de finaliser la cession d’entreprise

L’avant-contrat de cession d’entreprise ressemble en quelque sorte à un compromis de vente. Dans ce cas, vous serez tout de suite engagé avec le vendeur. Et cela en va de même pour l’autre partie. De manière générale, il est stipulé dans l’avant-contrat que l’acompte versé par l’acquéreur n’est plus remboursable même si la vente ne se réalise pas. Il en va de même si la vente intervient tardivement à cause de l’acquéreur.

Ce qui n’est pas le cas dans la promesse unilatérale de vente où le vendeur s’engage à ne pas vendre l’entreprise à quelqu’un d’autre pendant une durée fixée à deux ou trois mois en général. Dans le cas où l’acquéreur ne peut pas signer le contrat définitif à l’expiration du délai prévu, le vendeur peut chercher un autre acquéreur en toute légalité. Il faut préciser néanmoins que l’avant-contrat est soumis à des conditions suspensives.

Exiger la clause de non-concurrence

Dès la finalisation du contrat d’acquisition d’entreprise, l’acheteur peut demander ou plutôt exiger une « clause de non-concurrence ». Cela lui servira de couverture dans le cas où le vendeur pourrait détourner la clientèle du fonds vendu. Cette obligation se traduit essentiellement par un engagement de non-concurrence qui doit être bien clair et précis. Cette clause pourra également indiquer que le vendeur ne pourra plus exercer la même activité, que ce soit à titre individuel ou en société. Certaines clauses restent également fermes sur le fait que le vendeur n’a pas le droit de se réinstaller à proximité du fonds cédé.

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